Patrimoine botanique

100 ans après sa création, l’herbier vivant de Johnston rayonne toujours.

Un trésor botanique précieusement préservé

Le programme de conservation de la Serre de la Madone puise profondément ses racines dans l’héritage de Lawrence Johnston, grand explorateur botanique et collectionneur de plantes.

Conçu comme un herbier vivant, le jardin a été pensé dans les moindres détails : chaque plante y a été choisie, implantée et cultivée pour s’épanouir dans un microclimat spécifique.

Aujourd’hui encore, cet esprit perdure à travers un travail rigoureux de sélection, de plantation et de conservation de spécimens historiques à forte valeur patrimoniale.

Trois collections nationales de référence

Araliacées

Avec des espèces rares telles que Tetrapanax papyrifer, aux feuilles géantes et au port spectaculaire qui habillent certaines terrasses d’une silhouette exotique.

Une famille d’arbustes à feuillage persistant et à floraison odorante (Pittosporum undulatum, P. tobira), qui participent à la signature olfactive du jardin.

Venant de l’hémisphère sud, ces plantes étonnent par leur morphologie singulière et leurs floraisons éclatantes, telles que Leucospermum, Grevillea ou Banksia.

Un sanctuaire végétal en constante évolution

Loin d’être figées, ces collections s’enrichissent chaque année grâce à des échanges avec des jardins botaniques et des pépinières spécialisées. Les sujets vieillissants sont suivis avec attention et remplacés, lorsque c’est possible, par des plants issus des mêmes lignées génétiques.

La Serre de la Madone accueille également de nombreuses espèces rares provenant d’autres familles botaniques, telles que Mahonia lomariifolia, Acacia pravissima, Chasmanthe floribunda, Stenocarpus sinuatus ou encore Cussonia paniculata. Beaucoup d’entre elles furent introduites pour la première fois en Europe grâce à Lawrence Johnston.

Une conservation rigoureuse et engagée

La préservation du jardin passe par la restauration des terrasses historiques, la gestion maîtrisée des boisements et des ressources en eau, ainsi qu’une adaptation continue face aux défis climatiques : sécheresse, canicules, pathogènes…

L’objectif : préserver la structure artistique du jardin tout en assurant sa résilience.

Les pratiques horticoles s’inspirent désormais des principes du jardinage écologique et d’une gestion raisonnée de l’eau, dans la continuité de l’approche empirique et pragmatique de Johnston.


Soutenez la préservation de ce patrimoine botanique exceptionnel

Entretenir un jardin d’acclimatation de cette ampleur exige des ressources importantes, humaines comme financières. La Ville de Menton et l’association ASJEM sont pleinement mobilisées, mais votre soutien est essentiel pour garantir la pérennité de cet écrin de biodiversité. Pour découvrir comment contribuer, quel que soit le montant, rendez-vous sur notre page Faire un don.

Pour en savoir plus sur nos chantiers de restauration et de conservation, visitez la page Restauration.

Pour découvrir d’autres façons de vous engager, consultez la page S’impliquer.