
Vulnerabilités
Le jardin Serre de la Madone fait face à des menaces croissantes liées aux aléas climatiques, aux maladies et à l’usure du temps.
Ressusciter un jardin oublié
Comme de nombreux jardins méditerranéens, Serre de la Madone est particulièrement vulnérable aux extrêmes climatiques : sécheresses prolongées, pluies intenses, mais aussi aux ravageurs et maladies, à l’image de la pyrale du buis (Cydalima perspectalis), plus précisément la chenille de ce papillon nocturne invasif originaire d’Asie de l’Est, qui a durement ravagé les haies historiques.
Après la disparition de Lawrence Johnston, la propriété a connu plusieurs changements de propriétaire. Avec le temps et en l’absence d’un entretien structuré, le jardin a progressivement perdu de sa superbe. Certaines infrastructures se sont détériorées, et plusieurs bâtiments nécessitent aujourd’hui une restauration en profondeur.
Face à ces défis, les efforts de conservation actuels visent à introduire des espèces plus résilientes, à réorganiser les plantations tout en préservant l’intention paysagère originale de Johnston. Un plan ambitieux de restauration a également été conçu pour consolider les infrastructures et sécuriser le site pour les visiteurs.
Mais ce travail exige des ressources financières considérables. Pour nous aider, rendez-vous sur la page Faire un don.
